Une fois n'est pas coutume, et parce que beaucoup de confinés semblent s'intéresser à la cuisine, quelques mots des spécialités tourangelles, ou, plus largement, de Touraine.
Les rillettes de Tours :
différentes des rillettes, plus connues, du Mans, elles sont aussi beaucoup moins grasses, et bénéficient depuis 2013 d'une IGP (indication géographique protégée)
La beuchelle tourangelle :
un plat de fête pour qui aime les abats, composé de ris et rognons de veau, de champignons de saison et de crème fraîche.
Le nougat de Tours :
ce n'est pas une confiserie, comme on pourrait le croire, mais une pâtisserie ; un gâteau (qui voyage très bien) composé de pâte sablée, marmelade d'abricots, fruits confits macérés dans le kirch, recouvert d'une macaronade d'amandes.
La poire tapée de Rivarennes :
une recette très ancienne revenue au goût du jour, qui permettait autrefois de conserver les fruits. Ils étaient tapés et séchés au four afin de les déshydrater. On les mange aujourd'hui réhydratées, en les laissant tremper dans un vin de Touraine ou dans un sirop de sucre.
Le Sainte-Maure-de-Touraine :
un fromage de chèvre très apprécié, protégé par son label AOP (appellation d'origine protégée) depuis 1990.
La fouace de Rabelais :
une brioche au beurre et au miel, agrémentée de noix et d'épices (safran et cannelle)
Et aussi :
L'andouillette de Vouvray, les macarons de Cormery, les rillons, le pâté de Pâques de Touraine...
sans oublier, bien sûr, les vins de la région,
Touraine, Vouvray, Bourgueil, Chinon... pour accompagner tous ces mets.
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Les halles de Tours autrefois |